Histoire du rif de l'antiquité à aujourd'hui

 

 

 

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De l'antiquité à  l'époque romaine :

 

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Les données sont disparatres et viennent pour la pluspart de la tradition orale.  

On notera que pour cette partie de l'époque on ne retrouve pas d'histoire propre aux tribues rifaines mais une histoire commune à l'ensemble des berberes.
 


Dans la lointaine Antiquité, il existait au nord du Sahara une multitude de peuples sans aucune homogénéïté ethnique ni raciale mais parlant et écrivant la même langue, portant le même costume et surtout pratiquant grosso-modo la ou les même religion. Malgré cette diversité, ils portaient tous le nom de Lybiens.
Les composantes de la culture berbère sont nombreuses, diverses, mais leur amalgame laisse voir les différentes origines. Les berbères étaient au Maghreb avant les romains, et ils tiennent d'eux leur calendrier julien. Ils étaient, avant d'être convertis à l'Islam, païen, adorateurs des sources et des arbres. Certaines tribus étaient converties au judaïsme, et on dit que la Kahina, cette reine berbère des Aurès qui résista si longtemps face aux armées arabes, était une reine juive. Il est difficile de dater l'arrivée des berbères, pourtant la culture est restée très forte, au cours des siècles, et pour celui qui vit depuis un petit peu de temps au Maroc, il est facile de dire si telle femme est berbère ou arabe, à ses vêtements, de reconnaître, même sans parler la langue, la différence entre le berbère et l'arabe, dont les sonorités sont différentes, même si les langues sont voisines.

A cette epoque on retrouve des bases celtiques en effet comme les celtes  chaque famille, chaque tribu, chaque fraction était trop indépendante pour pouvoir s'allier aux autres, et préférait se couper en deux dès qu'elle atteignait une certaine taille, de même  dans les motifs artistiques, ces décorations géométriques dont l'abstraction remonte à avant l'Islam, et dont les formes rappellent, là encore, les motifs celtes.

Le Maghreb est une dépendance de l’Empire byzantin, quasi autonome, et qui diverge d’avec le reste de l’Empire sur l’interprétation du christianisme  jusqu'à la conquête arabe.

 

 





L'islamisation :VII éme siécle


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L'événement qui marqua jusqu'à nos jours l'histoire du Maroc se situe au VIIesiècle: la conquête arabe et l'islamisation. L'entrée des musulmans au Maghreb fut pourtant beaucoup plus lente et difficile qu'ailleurs en raison de la vive résistance des populations berbères. Mais la conversion massive de ces derniers à l'islam est un fait (ce seront d'ailleurs des troupes de Berbères convertis qui franchiront le détroit de Gibraltar pour pénétrer en Espagne).Il ne s'écoula pourtant que trente ans entre la première invasion arabe, dirigée par Oqba ibn Nafaa, qui parvint au Maghreb extrême en 681, et la conquête de l'Espagne, en 711, par Tariq ibn Ziyad, Berbère converti à l'islam. A plusieurs reprises les Berbères se révoltent contre les gouverneurs arabes et le calife de Bagdad, mais il est remarquable que ces nombreux soulèvements berbères, tout au long de l'histoire, aient été dirigés contre les Arabes, et non contre l'islamisation; dans la plupart des cas, ces mouvements se firent même au nom de l'islam.

 

   

 

 

 

 


 

La dynastie des Mérinides (1215 -1217) 

 

Les Mérinides (ou Marinides, Banû Marin, Bénî Marin )  forment une dynastie d'origine berbère zénète. Ils s’installent dans le bassin de la haute Moulouya (partie orientale du Maroc actuel) pendant le Moyen Âge.

Ils forment un empire, entre 1244   et 1465, dans l’actuel Maroc et imposent temporairement leur pouvoir sur une partie du Maghreb durant moins d'une année et dans une partie de l’Andalousie. Le centre de leur empire se situe entre Taza et Fès, ses frontières, qui évoluent avec le temps, sont l’océan Atlantique à l’ouest, la mer Méditerranée au nord, le domaine des Abdalwadides à l’est et le Sahara au sud.


En 1215 : lors d’une bataille sur la côte du Rif, la tribu des Banû Marin met en déroute les troupes almohades du jeune calife de seize ans Yusuf al-Mustansir.

Abd al-Haqq ne savoure pas longtemps son ascendant 

En 1217 : Adb al-Haqq  meurt au cours d’un combat victorieux contre les Almohades. Son fils Uthman ben Abd al-Haqq lui succède. Les Mérinides prennent possession du Rif

 

 

 


 

 

La dynastie des Wattassides (1471-1554)

Les Wattassides   ou Ouattassides ou Banû Watâs  venaient également d' 'une tribu berbère Zénète comme les sultans Mérinides. Cette tribu s'était établie dans le Rif.

Leur forteresse de Tazouta se dituait entre Melilla et la Moulouya, Cette dynastie mis fin à la dysnatie des Mérinides en 1472.

Elle se ferra dominer  par les portugais et les espagnols :

En 1472 : Les portugais prennent tanger qu'il donneront à l'angleterre en 1661.Les Espagnols pour leur part s'attribuent la côte méditerranéenne avec les présides de Melilla et le rocher de Vélez de la Gomera, ainsi que la région de Tarfaya faisant face aux îles Canaries ainsi que Ceuta. Les Wattassides affaiblis donnent finalement le pouvoir à une dynastie  arabe chérifienne (les Saadiens) en 1554 qui ferront reculer l'occupation portugaise. 

 

 


      

Le rif et la décollonisation :1910 à 1930


 

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On retiendra les deux figures emblematique de cette époque :  Chrif mohamed amazian  suivi de Abdelkrim El Khattabi

 

1904 : La France s'empressa de se faire octroyer par Bouhmara une concession de 99 ans pour l'exploitation des mines de fer de Bou Ifrour.

 

1906 : La signature de l’Acte d’Algésirasa proclame l'entrée de la france  au maroc.

 

1907: L'espagne à son tour se fait octroyer des mines du rif au profit de la "Compagnie Espagnol des Mines du Rif" et entre 1914 jusqu'en 1925 on comptera plus de 400 permis.


1909 : La bataille due "ravin du loup", le "ravin du loup"  se situe à proximité de Mélilia, sur le territoire des Guelaya où se retrouvent confédérées les cinq tribus : Mazouza, Bni Sicar, Bni Bou Ifrour, Bni Bougafar et Bni Sidel. C¹est aussi le nom de la première vraie bataille livrée  par les insurgés rifains sous l¹autorité du chérif des Bni Bou Ifrour, Mohamed Améziane, avec, pour théâtre des opérations, le chantier de construction de la voie ferrée devant permettre l¹exportation du minerai de fer par le port de Mélilia. Ce projet qui n¹avait d¹ailleurs pas reçu l¹aval du sultan, ne jouissait pas non plus de l¹accord des tribus Guelaya qui menaient sans arrêt leurs assauts jusqu¹à interrompre à plusieurs reprises le chantier. Ces escarmouches répétées de la guérilla rifaine qui faisaient à chaque fois des dizaines de victimes, culminèrent près du "ravin du loup" en bataille rangée avec une armée espagnole forte de 17.000 hommes, où l¹on ne dénombra pas moins de 2.235 victimes dont 358 morts parmi lesquels un général et de nombreux officiers d¹état-major. Loin de s¹arrêter, les combats se poursuivirent avec forts renforts de troupes sur le front du Kert, se soldant à nouveau par 1.538 victimes dans les rangs de l¹armée espagnole dont 414 tués, et ce, jusqu¹à la mort au combat du Chérif Améziane le 15 mai 1912.

 

 


1910 - 1926 : La guerre du rif

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Les deux armées européennes agissaient officiellement en vertu des accords du protectorat passés par le sultan du Maroc, Moulay Abd al-Hafid, avec la France et avec l'Espagne.Le Maroc fut la zone la plus difficile à contrôler pour l'Espagne. La guerre du rif fut mener par Mohamed Adelkrim El Khattabi;


 

Le 20 juillet 1921 : bataille d'Annual l'armée espagnole vint mater des rebelles, mais elle fut battue appeurré. A ce propo on m'a racconté l'ann ecdote suivante  (Ceci es une annecdote et non un fait histoirique)  Les espagnol auraient été  appeurés car l'attaque s'étant faite de nuit les rifains auraient rassemblés leur troupeaux de chévres auquelles ils auraient accroché des bougies allumées. Les espagnols auraient pris ces chévres pour des hommes portants des torches et auraient ainsi cedés à la panique. Le paysage étant trés abrutes et comme ils

montaient des cheveaux cet événement aurait ainsi causé leur chute et leur débacle.

 

 

 

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Le 01 février 1922 : La republique confédérée des tribus du Rif est proclamé. Mohamed Adelkrim El Khattabi en est le président par contre il continu à reconnaitre le roi du maroc. Il ancra la révolution dans une future révolution nationale marocaine ayant pour objectif de sortir à terme le monde musulman de la colonisation occidentale; Une monaie et un drapeau  rifain voit le jours.

 

 

 1924: L'espagne ne compte plus que les villes de Ceuta, Melilla, Asilah et Larache. Elle decide alors de lancer  les bombardement chimique.

 

La France intervint auprés des force espagnol pour éviter la contagion au reste du Maroc. Les rifains etant descendus

 

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jusqu'à la ville de Fez habitaient par les notables marocains. Ces notables pris de peur par l'arrivé des rifains demandérent protection auprés des forces française (à confirmé). Des postes avancés furent inst allés par l'armée française, ce qui provoqua l'affrontement avec les troupes rifaines, écrasées lors de l'offensive française vers Fès pendant l'hiver et le printemps 1924

 

 

 

1925:Les négociations échouèrent à cause des exigences des nationalistes Rifains. Les troupes franco-espagnoles repoussèrent les

 

Rifains. (Je n'ai pas trouver  le contenu de ces exigences)

 

 


 

 

Les relations entre rifain et monarques : De Mohamed V à Mohamed VI


 

MOHAMED V

 

 

On en entend peu parler, mais la région du Rif a été saignée à blanc par l’Histoire et a payé un lourd tribut vis à vis de la monarchie. L'une d'elles, de ces horreurs, est bien sûr la répression sanglante, par le Roi Mohamed V, du soulèvement rifain de 1958, deux années après l'Indépendance du Maroc, par l'entremisse du Général Oufkir et du prince Moulay Hassan, le futur Roi Hassan II. Répression qui fit des milliers de morts. La Grande Faim de 1945; la période trouble de l'indépendance du Maroc, en 1956, obtenue auprès des français, mais toujours pas auprès des espagnols, qui contrôlaient alors encore le Rif et le Sahara Occidental. Une période d'incertitude et de tensions autonomistes rifaines qui déboucha sur la terrible et sanglante mise au pas de 1958. En découla un processus logique: Tentatives d'attentats et hostilités chroniques contre le Roi Hassan II en retour. Boycott et mise au ban de la Région durant plus de 35 ans par la monarchie. Décrépitude économique. Pauvreté. La détestation réciproque. Puis le renouveau, avec l'arrivée de Mohamed VI, qui réserva sa première visite de Roi au Rif, pour sceller la réconciliation. Et depuis, nouveau départ, développement, nouveaux projets, nouvelles infrastructures.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

1958  -1959 : Al Hoceïma Répression du futur Hassan II pour complot imaginaire
Avant d'être officiellement désigné prince héritier en 1957, Moulay Hassan hérite du titre de chef d'état-major de la toute jeune armée créée en 1956. C'est à ce titre qu'il est chargé de mater le soulèvement du Rif . Le prince est secondé par Mohamed Oufkir, un ancien de l'armée française. Et la répression qui s'abat sur le Rif est terrible. “C'est des choses qui ne s'oublient pas, résume aujourd'hui Mohamed Bensaïd Aït Idder. C'est à partir de là que l'on a compris que les Forces armées royales étaient devenues un instrument chargé de protéger le pouvoir en place, et non servir le peuple”.

Le gouvernement de l'époque finit d'ailleurs par s'émouvoir de l'offensive menée contre le Rif. Au point que le Premier ministre, Abdellah Ibrahim, s'en est ouvert auprès du prince héritier. “Abdellah Ibrahim a demandé un jour à Moulay Hassan les raisons de cet acharnement (contre le Rif). Le prince lui a répondu qu'on avait essayé d'attenter à sa vie à Al Hoceïma. Ibrahim enquêta discrètement, mais ni lui, ni la police politique dirigée par Mohamed Laghzaoui, n'ont jamais pu établir quoi que ce soit”.

 

 

 

 

 

 

 


 

 

L'imigration rifaine du début du protectorat à aujourd'hui

 

 

L'immigration des rif vers l'algerie (période du protectorat français):


 Vers le début de la période du protectorat, beaucoup d’hommes provenant du Rif sont déjà allés en Algérie du Nord pour chercher du travail saisonnier. On peut trouver les causes de cette migration dans la surpopulation relative dans le Rif, le manque de ressources naturelles et l’érosion de la terre, qui avaient pour conséquence la pauvreté et le chômage.   Le Rif n'a pas assez de ressources pour nourrir sa population, les Rifains ont toujours dû chercher leurs ressources ailleurs ou bien réduire la population


L'immigration vers l'europe occidentale : Embarqué pour participer à la 1ere et 2éme guerre mondiale

La migration vers la France a commencé pendant la première guerre mondiale. Dans cette période la France recrutait dans sa zone de protectorat des ouvriers pour l’industrie d’armes et pour l’armée. La position stratégique de la France dans la guerre était donc renforcée par cette migration. En plus, elle causait une baisse du chômage dans la zone de protectorat, ce qui diminuait l’inquiétude politique dans ces régions. Le recrutement de main d’œuvre au Maroc avait également pour but de provoquer des conditions supplémentaires de dislocation des tribus du sud, cette dislocation ayant un effet sur leur résistance.

Même après la première guerre mondiale un flux migratoire a continué d’exister. Au début de la crise économique mondiale des années trente, 20.000 Marocains étaient employés en France, mais le travail saisonnier en Algérie restait plus important.

Pendant la deuxième guerre mondiale, 125.000 Marocains, essentiellement du Moyen et du Haut Atlas, ont servi dans l’armée française.


 L'immigration vers la france et les pays bas pour la reconstruction aprés la seconde guerre mondiale

Pendant la reconstruction après la deuxième guerre mondiale, la migration vers la France a recommencé. Pendant la guerre d’Algérie (1954-1962), la frontière de l’Algérie était fermée pour les Marocains, ce qui constituait la fin du travail saisonnier en Algérie. C’est dans cette même décennie qu’a commencé le recrutement de main d’œuvre marocaine pour les Pays-Bas dans le nord du Maroc. Au début, c’étaient les employeurs qui recrutaient les ouvriers directement. Ce recrutement était permis par des accords de recrutement entre les Pays-Bas et le pays d’origine. Au moment où ce recrutement par les entreprises devenait trop chaotique, des bureaux de recrutement étaient établis par le gouvernement néerlandais dans les Pays méditerranéens.
Pourtant, la plupart des immigrés  ne sont pas venus aux Pays-Bas par le recrutement direct, mais par la ‘migration en chaîne’ qui y suivait; les ouvriers qui avaient déjà du travail aux Pays-Bas, aidaient des membres de la famille fréres, cousins etc  de leur ville ou village d’origine à venir.

La migration vers l’Europe n’avait pas que des conséquences positives pour la région d’origine. Le coût de vie et les prix de la terre haussaient à cause de l’argent que les immigrés ramenaient. Un nouveau genre de commerce et de distribution se formait, à cause duquel les travailleurs manuels au Maroc avaient des difficultés. En même temps, l’argent ramené au Maroc donnait à leurs familles des possibilités pour investir et pour établir des entreprises.

Pour beaucoup de femmes, la période pendant laquelle elles restaient au Maroc dans l’absence de leur mari a été difficile. Beaucoup de ces femmes avaient du mal a élever leurs fils sans l’autorité du maître de la maison. En même temps, beaucoup de femmes qui n’habitaient pas chez leurs beaux-parents ont éprouvé un processus d’émancipation et d’indépendance. Les ouvriers ne revenaient pas tous chaque an au Maroc pour les vacances. Seulement ceux qui avaient acquis une certaine prospérité avaient l’argent pour payer le voyage, les cadeaux et les donations attendus par la famille au Maroc. Ils étaient respectés par les membres de leur village et de leur tribu, et racontaient des histoires positives de leur vie en Europe. Ceux qui pouvaient payer le voyage, suivaient les immigrés. Dans certains villages du Rif, ce n’étaient que les plus pauvres qui restaient.

 

Le regroupement familliale :


 

La crise pétrolière en 1973 a mis fin au recrutement de la main d’œuvre étrangère, en France ainsi qu’aux Pays-Bas. Mais vers ce temps-la, la migration en chaîne était devenue importante. Après 1973, il devenait de plus en plus difficile d’obtenir un permis de résidence. Pour beaucoup de Marocains, c’était la raison principale de faire venir leur femme et leurs enfants et de s’établir en Europe grace au regroupement familliale.


 

L'immigration clandestine à risque :


 

Comme de nombreux marocains de jeune rifain tente leur chance chaque année en traversant le detroit de gilbraltar dans des embarcations de fortune.Chaque année des milliers de clandestin perrissent dans les flots en ayant prealablement deboursé toute leur économi voir s'être endetté pour ce dernier voyage.


 

 



 

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